Catégorie : Liquides

Le Sud de demain ?

C’est un temps que les moins de vingt ans n’ont pas pu connaître. Les 90’s. Les 90’s pinardières. Il n’y était pas question de Jura, de blancs orangés, de rouges clairets. Pour faire sérieux, il fallait causer bordeaux, de préférence avec l’accent de Monkton, en trimballant négligemment le WA (prononcez dabeulyouheï) dans son baise-en-ville. On envisageait de se montrer aux primeurs sans […]

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Interdit aux snobs (bis)

Vous savez, je crois que j’en ai marre du vin. Qu’il m’ennuie profondément. Oh, pas le produit en soi, surtout pas! Vivant de nouveau en terre vigneronne, déjeunant, dînant « à la française », j’ai même renoué avec sa fréquentation quotidienne, et je ne m’en porte que mieux. Mais, franchement, je supporte de moins en moins l’espèce

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Peut-on encore (raisonnablement) boire du bourgogne ?

Que n’a-t-on dit, écrit, chanté sur les méchants Bordelais? Coupables, d’une façon quasi intra-utérine, d’avoir vendu leur âme (en ont-ils vraiment une?…) au Diable, au Grand Kapitaaal, aux Illuminatis. Pendant quinze ans, il fallait conspuer l’infamie de ces vils marchands, l’opposant à l’insigne vertu des paysans bourguignons aux mains calleuses, sortes de Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem,

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Clichés pinardiers.

Flaubert se serait délecté du Mondovino qui a lui seul mériterait un second tome de son Dictionnaire des idées reçues. Aimablement colportées par un subtil cocktail de paresse intellectuelle, d’ignorance entretenue et de marketing épicier, elles y ont généralement force de loi. Jusqu’à ce que la mode passe, et qu’un bêtise « plus moderne » chasse l’autre. L’axiome précédent

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Le vin à la peau douce.

Il y a des jours où, plus que d’autres, on s’interroge sur le choix de la bouteille. Célébration, retrouvailles, changement de vie…  Sans hésiter, les conventionnels opteront pour de la bulle, champagne de préférence, « parce que ça se fait ». D’autres trouveront là l’occasion de déboucher (sans se soucier des échardes et du banquier) cette bouteille

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La maladie des transports.

Le vin est une fête. Et malgré tous les errements, tous les trafics, l’arrivée du beaujolais-nouveau demeure une fête dans la fête. Avec tous ses codes, d’ailleurs, ses légendes comme les habituels avis d’expert sur le « goût de banane »*, et parfois ses mauvais côtés qui contrairement à la gueule-de-bois peuvent précéder le troisième jeudi de

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