Catégorie : Liquides & Solides

Recette pour chasser les importuns.

Pour six Gascons*, prendre trois kilos de gras-double** et un pied de veau. Le pied, à l’eau froide, dans une grosse marmite. À ébullition, gros sel de Gruissan (celui à l’horrible emballage***) ou d’ailleurs, poivre en grains, thym, laurier, pointe de quatre-épices. Une heure plus tard, ajouter la tripe découpée, mais pas trop. Il faut […]

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Optimisme.

L’époque est au simplisme. On vous avait prévenu il y a dix ans, quand le Monde, victime des orgies boursières et d’une boulimie organisée d’endettement public, privé, s’enfonçait dans une crise qui immanquablement aller rappeler aux plus clairvoyants, aux plus instruits que décidément, ce n’était pas mieux avant. Surtout dans les années trente. Les pauvres

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La nouveauté a fait son temps.

J’imagine l’idée que l’on se faisait du « progrès » à l’époque où l’on a dessiné cette enseigne. Sûrement les Trente Glorieuses. La vieille Europe (ce village du Minervois y compris) se pliait au modèle américain déjà éprouvé de société de consommation. De la « nouveauté », il en faudrait, en pagaille, pour vendre, acheter, jeter. Entre boulimie et

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Coquetterie.

N’avez-vous jamais craqué sur une femme, sur un homme que la Nature a pourvus d’une légère coquetterie? Non pas qu’elle, il passe sa journée devant son miroir, ou chez le marchand de fringues, c’est de coquetterie oculaire qu’il s’agit, de cette esquisse de strabisme qui donne au regard quelque chose de si particulier, de si

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Adios.

Ne jamais oublier, au risque de se perdre, que sa vie tient dans une valise. Juste une valise. Comme celle-ci, ma bonne vieille Rimowa, remplie à la hâte, de bric et de broc. Et encore, qu’emporterons-nous au jour du dernier verre? Vanitas… Je quitte Barcelone. Je vous devais, chers lecteurs, cette information, vous qui depuis

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