Vins à forte poitrine

La bipolarité du Monde émerveillerait si elle n’inquiétait. Nombreuses sont les occasions de le constater, je me contenterai des femmes et du vin. Enfin, les femmes, deux infimes minorités d’entre elles…
D’un côté, des exaltées, table ouverte dans les médias, encouragées par d’hypocrites surfeurs, dopées par leurs tourments, leurs psychoses, leurs frustrations, une horde radicale féministo-puritaine qui fait de la haine du mâle son credo, de la guerre des sexes une obligation. Comme toujours avec les extrémistes, la principale victime est la cause que ces harpies prétendent servir*.

De l’autre côté, les idiotes utiles du Mondovino le plus ringard, héritières des concours de T-shirts mouillés où l’on distillait le pastaga et l’alcool de grain. Sur les réseaux sociaux notamment, pour tenter de vendre la soupe de leurs commanditaires (généralement aussi botoxée qu’elles), c’est le concours des décolletés plongeants, des tétons qui pointent, des poses suggestives façon calendrier de routier vintage**.
La connaissance œnologique de ces dames se cantonne généralement à l’ongulaire, au capillaire, intéressant défilé en revanche pour les fétichistes assumés de talons aiguille façon Ernest*** du pauvre ou Louboutin chinois. Le niveau de niaiserie est tel (genre grosses bulles de prosecco), que ça en devient frais, désopilant en tout cas. Hashtag #womendolapute…

La question que je me pose reste: « et l’efficacité dans tout ça? » Bref, est-ce que le tapin rapporte encore. Parce que, quel mâle, aussi désoeuvré, misérable soit-il peut encore se faire prendre par ces hameçonneuses pinardières? Oh, je veux bien imaginer l’émoi du caviste abstinent****, de l’égrillard sommelier sur le retour, binocles de presbyte sur le front à l’apparition, sur l’écran pixellisé de son Dell haute époque, de ces sous-bunnies de Playboy. Mais franchement, passée la branlette virtuelle, combien de bouteilles quittent le chai? Je crains que le « tu montes, chéri? » numérique ne rapporte plus vraiment…

*Les mêmes couillonnasses aveuglées qui font la promotion du voile et de toute l’aliénation islamique de la Femme au nom de sa « liberté ». Navrant de voir que le parti censé promouvoir l’indispensable message écologique lui nuise en se prêtant à de tels délires.
**Sans parler des « vigneronnes » modernes, éventuellement proches, air du temps oblige, du discours des harpies sus-citées mais qui, « à leur corps défendant », ont la nostalgie de la promotion-canapé. J’en ai croisées quelques unes de ce tonneau, vaguement schizophrènes, chiennes de garde le jour, chiennes tout court la nuit quand elles jettent aux orties leurs opportuns diplômes d’insoumises, te promettant de te « ravager » moyennant un coup de projecteur.
***Pas Hemingway, celui de la maison dont les 12 centimètres qui faisait virer la Portra 400 d’Helmut.
****Lequel caviste, forcément bien pensant qui ensuite, j’espère en s’étant lavé les mains, ira applaudir à la lutte féministe au nom de « la convergence des luttes »…

2 réflexions sur “Vins à forte poitrine”

  1. Certes tu prends le risque de te faire clouer au pilori du Tweebunal par quelques unes de tes « amies » cavistes, mais j’aime la fulgurance de ton post. Petit détail du as oublié une sous catégorie, très en vogue actuellement : la blogueuse/instagrameuse WSET2 en passe de tenter le 3 où l’on trouve des questions aussi compliquées que : le riesling est un cépage blanc rouge. Bifflez la mention inutile. Certes elles sont souriantes mais pffffffffffff

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